Les Garcia (SO du 16/04)

**patrick** Jeu 16 Avr 2009 - 7:25

http://www.sudouest.com/gironde/sports/rugby/article/562405/mil/4415316.html

RUGBY CÔTE D'ARGENT ET PRO D2, CADAUJAC/PESSAC. Portrait des trois frères, enfants du Château de Cadaujac. Le benjamin fait son entrée en Top 14

Les Garcia ont bien grandi

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
La trilogie Garcia au stade du Chiquet. (photo a. Sioc'Han de Kersabiec)

Jonathan, pilier à La Rochelle, Alexandre et Grégory, seconde ligne et pilier à Pessac Rugby construisent, dimanche après dimanche, une belle réputation de guerriers. Rochelais et Pessacais sont ravis.

Un nom, deux clubs, trois générations. Jonathan, en jaune et noir à La Rochelle, Alexandre et Grégory, en vert et rouge à Pessac. Prononcer, du côté de Cadaujac, le mot Garcia qui roule comme les vagues d'un mascaret lors de son passage à Saint-Pardon, c'est un peu comme parler de lamproie sur les berges de la Garonne, de foie gras dans le Gers ou de pelote au Pays basque : ça vous embrase une conversation.

« Cela remonte à 1985, date de la création du club de Cadaujac. J'avais 5 ans. En fait, c'est un voisin, Jacques Lucbert, qui, en raison sans doute de ma morphologie, m'a amené sur le terrain de rugby du Château où j'ai découvert les valeurs de ce sport », explique Grégory Garcia, 28 ans, employé au Centre des chèques postaux de Bordeaux et pilier gauche de Pessac Rugby.

Coq de combat

Le poussin de début de saison se forge peu à peu une réputation de coq de combat qui a sans doute tapé dans la rétine de son frère Alex. « J'ai débuté d'abord par une saison au football mais je me suis vite rendu compte que je n'étais pas fait pour. Alors, à l'âge de 7 ans, j'ai rejoint Grégory à l'école de rugby de Cadaujac », raconte Alexandre Garcia comptable à La Banque postale, joliment planté sur ses 30 printemps et défenseur, en tant que seconde ligne, des couleurs vertes et rouges.

La trilogie cadaujacaise des Garcia fut complétée par la naissance, le 5 décembre 1984, de Jonathan. « Je suis le petit dernier, alors, à 5 ans, j'ai suivi les pas de mes frères qui m'ont conduit au Château de Cadaujac où j'ai acquis les toutes premières notions du maniement du ballon », révèle Jonathan Garcia.

À Brive pour deux ans

Le garçon a du coffre, du coeur et du jarret et une belle énergie qui le porta très tôt à voyager loin. « De combine avec Grégory, nous nous sommes mis d'accord pour laisser tout au petit, notamment au niveau de ses qualités physiques. C'est pour ça qu'aujourd'hui il explose au haut niveau », plaisante Alex, fier de celui qui, depuis trois ans, après avoir occupé pendant deux années le même poste au CABBG lorsque le club de la barrière évoluait en Fédérale 1, cale, du haut de son 1,90 m et de ses 125 kilos, le côté droit de la première ligne Rochelaise. À 24 ans, il vient d'ailleurs de signer en Top 14 à Brive pour deux ans.

Au gré d'une escapade d'une semaine en Gironde, Jonathan retrouve la famille. « Le travail du pilier, c'est souvent la clé de voûte du lancement du jeu. Alors, le physique, le placement, le regard, la ruse, le mental, l'impact judicieux au moment d'attaquer la mêlée s'avèrent des fondements déterminants », livre-t-il à ses frères dès la fin de l'entraînement dirigé par le duo Marrocq-Cazenave au Chiquet, où bat le coeur des Pessacais.

« On embête bien du monde»

« Nous avons eu un début de saison assez difficile, convient Alex, car le groupe, par rapport à l'an dernier, a été recomposé. Aussi une foultitude de blessures nous a été préjudiciable. Nous avons donc lâché des points qui nous font défaut aujourd'hui. Alors, comme nous n'avons rien à perdre nous jouons sans pression et, en fait, nous constatons qu'on embête bien du monde. » Selon Grégory, Pessac Rugby est dans la bonne voie. « L'esprit qui entoure ce club est excellent et l'encadrement est vraiment génial. Nous devons encore travailler dur pour continuer à progresser... »
Auteur : Éric De Sousa

Dommage qu'on ait du voir un de ces oiseaux s'envoler. D'où l'intérêt d'avoir un club de haut niveau et de bons détecteurs de talents Rolling Eyes

Pensons y en cette fin de saison ...