Re: Coupe du monde de Rugby féminine 2021 du XV de France

**Scalp** Sam 29 Oct 2022 - 8:27

https://www.sudouest.fr/sport/rugby/rugby-le-xv-de-france-feminin-en-demi-finale-du-mondial-apres-son-succes-contre-l-italie-39-3-12782079.php

Le XV de France féminin en demi-finale du Mondial après son succès contre l’Italie (39–3)

Les Bleues ont surclassé leurs rivales italiennes, ce samedi matin en Nouvelle-Zélande, et s’ouvrent la voie vers une possible finale

Le XV de France féminin s’est qualifié samedi en demi-finale du Mondial grâce à sa nette victoire contre l’Italie (39-3) à Whangarei (Nouvelle-Zélande), acquise en deuxième période durant laquelle l’ailière Joanna Grisez a notamment inscrit un triplé.

**Scalp** Sam 29 Oct 2022 - 8:30

Coupe du monde de Rugby féminine 2021 du XV de France - Page 5 Capt5267

https://www.tf1.fr/tf1/coupe-du-monde-rugby/videos/france-italie-le-resume-du-match-13280993.html

**Scalp** Sam 29 Oct 2022 - 11:17

Coupe du monde féminine: "Mettre 40 points à l’Italie, c’est une belle performance", souligne Thomas Darracq

https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/feminin/coupe-du-monde-feminine-mettre-40-points-a-l-italie-c-est-une-belle-performance-souligne-thomas-darracq_AV-202210290127.html

**Scalp** Sam 29 Oct 2022 - 11:17

Coupe du monde féminine: la France affrontera la Nouvelle-Zélande en demi-finale

https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/coupe-du-monde/coupe-du-monde-feminine-la-france-affrontera-la-nouvelle-zelande-en-demi-finale_AD-202210290132.html

**Scalp** Sam 29 Oct 2022 - 11:21

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Les-tops-flops-de-france-italie-au-mondial-grisez-et-boulard-les-fleches-bleues/1361875

Les tops-flops de France-Italie au Mondial : Grisez et Boulard, les flèches bleues

Les trois-quarts françaises Joanna Grisez et Émilie Boulard ont causé de gros dégâts dans la défense italienne lors de la large victoire tricolore en quarts de finale du Mondial ce samedi (39-3).

Les tops

Émilie Boulard (France) : 8/10

L'arrière de l'équipe de France a été la première à allumer une mèche devant la défense italienne ce samedi. En amorçant une relance depuis son camp, elle a remonté une bonne partie du terrain puis offert un ballon parfait à Joanna Grisez, afin de mettre les Bleues sur les bons rails. Précieuse sous les ballons hauts malgré le vent très défavorable en première période, Émilie Boulard a aussi fini dans l'en-but après la pause mais l'essai fut refusé par l'arbitre pour un en-avant en amont de l'action. Cela n'a pour autant pas gâché une copie offensive remarquable (106 mètres parcourus, 3 défenseuses battues, 1 franchissement).

Joanna Grisez (France) : 8/10

La septiste d'origine avait fêté sa première sélection d'un essai face à l'Afrique du Sud en ouverture du Mondial. Samedi à Whangarei, elle a fait encore mieux en allant visiter l'en-but à trois reprises, au bout de mouvements enthousiasmants. L'ailière des Bleues a touché beaucoup de ballons face à l'Italie, attirant les défenseuses à elle sans que celles-ci ne parviennent à la stopper (4 Italiennes battues). Joanna Grisez a parcouru 162 mètres en tout, bien plus que toutes les autres actrices de la rencontre. Défensivement, ses montées ont aussi beaucoup gêné l'arrière-garde italienne.

Caroline Drouin (France) : 7/10

La Bretonne est définitivement la patronne du jeu du quinze de France. Parfaitement à l'aise dans son fauteuil de chef d'orchestre, Caroline Drouin a su alterner le jeu au pied d'occupation (avec notamment un superbe 50/22 en deuxième période) et les attaques à la main. Elle a ainsi souvent provoqué la ligne italienne et s'est permis un franchissement magistral sur plus de 30 mètres au coeur de la première période. Efficace face aux poteaux (4/5), la demie d'ouverture a pris du plaisir : « On m'avait demandé d'attaquer la défense italienne et c'était une régalade ! Quand on joue 10 et qu'on ne se contente pas de faire des passes, c'est cool (sourire). »

Les flops

Beatrice Rigoni (Italie) : 3/10

La trois-quarts centre de l'Italie a vécu un après-midi compliqué. Habituelle métronome de la sélection transalpine, Beatrice Rigoni a complètement déjoué face aux Bleues. Elle a envoyé deux renvois directement en touche, offrant à l'adversaire de bonnes rampes de lancement au milieu du terrain. Et elle n'a jamais su trouver ses partenaires sur les extérieurs, alors que sa grande force réside dans sa passe longue et sa distribution du jeu. Absente des débats, elle n'a pas pesé et dû se contenter de beaucoup défendre (16 plaquages dont 2 manqués).

Silvia Turani (Italie) : 3/10

Comme sa numéro 12, Silvia Turani n'a pas pris beaucoup de plaisir contre la France. Elle a même vécu un calvaire en mêlée face à l'écrasante domination des piliers tricolores Annaëlle Deshaye et Clara Joyeux. À force de s'écrouler, elle a été sanctionnée d'un carton jaune à l'heure de jeu et donc coûté un essai de pénalité à son équipe, qui tenait jusque-là miraculeusement en défense. Si elle a tout de même avancé (23 mètres parcourus), la pilier italienne a aussi connu du déchet en commettant un en-avant lors d'une bonne séquence des siennes.

Agathe Sochat (France) : 4/10

La touche bleue a été un des points faibles de l'équipe de France au cours d'une rencontre où elle a multiplié les approximations pendant près d'une heure. Agathe Sochat a eu du mal à trouver de bons repères sur ses lancers. Il est vrai que la talonneuse n'était pas aidée par un vent particulièrement casse-pied. Mais elle a aussi commis des erreurs dans le jeu courant. Sanctionnée à deux reprises pour avoir perdu ses appuis au soutien, elle a permis à l'Italie de se dégager. Et son ballon échappé tout proche de la ligne a conduit à l'annulation de l'essai aplati par Émilie Boulard.

**Scalp** Sam 29 Oct 2022 - 11:28

**Scalp** Sam 29 Oct 2022 - 19:08

https://twitter.com/RugbyWorldCupFR/status/1586319437350678529?s=20&t=i_wXtv4AdobWclATjgcFpw

**Scalp** Dim 30 Oct 2022 - 10:36

Coupe du monde féminine: "Nous n’aurons rien à perdre", affirme Grisez avant la demie contre la Nouvelle-Zélande

https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/coupe-du-monde/coupe-du-monde-feminine-nous-n-aurons-rien-a-perdre-affirme-grisez-avant-la-demie-contre-la-nouvelle-zelande_AV-202210300067.html

**Scalp** Mer 2 Nov 2022 - 9:14

Coupe du monde de Rugby féminine 2021 du XV de France - Page 5 Whatsa10

https://www.ffr.fr/actualites/xv-de-france-feminin/la-composition-pour-la-nouvelle-zelande%ef%bf%bc

**Scalp** Mer 2 Nov 2022 - 9:17

Darracq : "On voulait apporter de la densité physique"

https://www.rugbyrama.fr/rugby/coupe-du-monde-feminine-thomas-darracq-on-voulait-apporter-de-la-densite-physique_sto9210898/story.shtml

**Scalp** Jeu 3 Nov 2022 - 15:39

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/En-demi-finale-du-mondial-face-a-la-nouvelle-zelande-pauline-bourdon-remplace-sa-compagne-laure-lansus-au-poste-de-demi-de-melee/1362636

En demi-finale du Mondial face à la Nouvelle-Zélande, Pauline Bourdon remplace sa compagne Laure Lansus, au poste de demi de mêlée

Propulsée titulaire à la mêlée à la suite de la blessure de sa compagne Laure Sansus, Pauline Bourdon doit jongler entre ses émotions pour guider le jeu des Bleues, avant la demi-finale, ce samedi, face aux Black Ferns, (Auckland, 7 h 30).

A. Corée, d'Auckland (Nouvelle-Zélande)

Quel flot de sentiments contraires a bien pu noyer l'esprit de Pauline Bourdon, le 15 octobre, quand elle a dû se préparer à entrer en jeu, alors que sa concurrente et compagne Laure Sansus se tordait de douleur sur la pelouse de Whangarei (Nouvelle-Zélande) ?

Après moins d'un quart d'heure de jeu, la demie de mêlée titulaire du quinze de France, désignée meilleure joueuse du dernier Tournoi des Six Nations, se blessait gravement au genou face aux Anglaises (défaite 7-13). Le verdict - rupture du ligament croisé antérieur du genou - a précipité la fin de carrière de la Toulousaine, qui devait raccrocher à l'issue du Mondial.

Deuxième dans la hiérarchie des 9, derrière celle qui partage sa vie, Pauline Bourdon se retrouve donc sous le feu des projecteurs. C'est désormais à elle que revient la charge d'orienter et de rythmer le jeu tricolore jusqu'à la fin de la compétition. Pas facile pour la demie de mêlée de faire abstraction du contexte de cette responsabilisation.

« On voulait écrire cette aventure à deux. Malheureusement, ça s'arrête là, mais je sais qu'elle n'est pas loin, ça me rassure »
Pauline Bourdon, à propos de Laure Sansus

« Ça se passe plutôt bien, assure-t-elle. Forcément, je suis déçue par rapport à ce qui s'est passé pour Laure. Mais j'ai pu vite rebondir. On échange beaucoup sur le jeu toutes les deux. Elle me donne quelques conseils, c'est plutôt cool. Et puis, elle est restée en Nouvelle-Zélande, avec sa famille. C'est bien pour elle comme pour moi. On voulait écrire cette aventure à deux. Malheureusement, ça s'arrête là, mais je sais qu'elle n'est pas loin, ça me rassure. »

Le groupe a bien conscience que la tâche demandée à Bourdon, qui va fêter ses 27 ans demain, n'est pas des plus aisées. Alors, il a entrepris de l'accompagner du mieux possible. Tout en sachant que la demie de mêlée dispose d'une grande force de caractère pour mettre de côté ses états d'âme.

« Pauline est une grande joueuse, il va falloir qu'elle prenne les choses en main mais je ne suis pas du tout inquiète de ce côté-là, expliquait la manager Annick Hayraud, après la défaite contre l'Angleterre. Et Laure sera capable de la tempérer s'il y a besoin (sourire). Ce ne sera pas du tout un souci. Pauline va pouvoir s'exprimer à 200 %. »

Avant la prise de pouvoir de Sansus en 2020, c'est bien Pauline Bourdon qui semblait indéboulonnable au poste de numéro 9. Fer de lance des Bleues en 2018-2019, elle avait acquis une grande confiance qu'elle jure ne pas avoir perdue : « J'ai toujours ce leadership naturel en moi. »

Peu importe que la dynamiteuse Sansus et la gestionnaire Bourdon ne partagent pas un style identique, l'équipe de France a conservé le même plan de jeu depuis que l'ancienne Bayonnaise, désormais au Stade Toulousain comme sa compagne, a pris les commandes.

« La stratégie de l'équipe reste la même que ce soit Laure ou moi, confirme-t-elle. C'est sûr que Laure a plus de qualités individuelles, au duel notamment, alors que moi, je suis beaucoup plus sur la distribution. Mais cela ne change pas le visage de l'équipe, et avec Alex (Chambon, la troisième demie de mêlée) aussi, c'est exactement pareil. »

Désignée joueuse du match pour sa première titularisation du Mondial face aux Fidji (44-0), Bourdon a logiquement enchaîné contre l'Italie en quarts (39-3). Et si le jeu des Bleues a longtemps manqué d'efficacité, l'équipe s'en est finalement sortie grâce à la sérénité acquise par le groupe au fil des semaines.

« On n'a pas perdu d'énergie nerveusement, apprécie Bourdon. On savait qu'il fallait être précises, attendre le bon moment pour les enfoncer. On a été patientes et c'est un gros point positif. »

Il faudra garder ce calme olympien à l'Eden Park, car les Black Ferns ne manqueront pas de chahuter l'édifice tricolore. « Il faut profiter pleinement de cette demi-finale, clame-t-elle. Parce qu'on n'aura peut-être pas beaucoup d'autres occasions de jouer un match comme ça, en Nouvelle-Zélande, dans une équipe aussi formidable que la nôtre. »

Cadre du groupe du haut de ses 43 sélections, Bourdon aura la double mission de driver les plus inexpérimentées tout en donnant le tempo du jeu français. Un défi de taille mais qui ne l'effraie pas, car elle sait que samedi, elle jouera avec l'énergie de deux demies de mêlée.

**Scalp** Ven 4 Nov 2022 - 9:25

**Scalp** Ven 4 Nov 2022 - 10:08

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Les-bleues-au-pied-d-une-montagne-avant-leur-demi-finale-de-coupe-du-monde-face-a-la-nouvelle-zelande/1362804

Les Bleues au pied d'une montagne avant leur demi-finale de Coupe du monde face à la Nouvelle-Zélande

Dans le contexte hyper hostile d'une demi-finale de Coupe du monde face aux Black Ferns à l'Eden Park, samedi matin (7h30), les Bleues vont devoir s'élever à la hauteur d'un immense défi.

Adrien Corée, envoyé spécial à Auckland (Nouvelle-Zélande)

L'heure a sonné. Samedi matin au réveil, les Françaises vont sentir de satanées palpitations. Celles que l'on découvre quand l'histoire vous donne rendez-vous et qu'il s'agit de ne pas manquer l'occasion. Le prestige de l'affiche, du décor et de l'enjeu les oblige à être à la hauteur. Passer à côté d'un tel événement marquerait une profonde cicatrice dans les coeurs bleus.

Une fois que l'on a dit ça, que fait-on ? Comment prépare-t-on une demi-finale de Coupe du monde au pays du rugby, dans l'un des temples éternels de ce jeu ? Surtout face à des quintuples championnes qui auront derrière elles une nation de plus en plus attentive aux performances de ses joueuses, en même temps qu'elle se fatigue des soubresauts qui secouent la sélection masculine.

Évidemment, dédramatiser ce pesant contexte apparaît comme un prérequis inévitable. « Jouer devant autant de monde, c'est déstabilisant ou galvanisant, pose l'entraîneur en charge de la touche et de la défense, David Ortiz. Tout dépend de comment on le tourne,mais j'aime mieux voir le verre à moitié plein. Ce sont les Néo-Zélandaises qui seront favorites chez elles. On a tout à gagner finalement. »

« Peut-être que l'ambiance d'un public énorme comme ça, auquel on n'est pas habituées, peut aussi provoquer un surplus d'émotion chez les Néo-Zélandaises »
Romane Ménager

« Il y aura une pression différente pour les deux équipes, estime la capitaine Gaëlle Hermet. Contrairement à elles, nous n'aurons pas la pression de jouer à domicile. Après, forcément, on sera seules contre tous. On a beaucoup travaillé avec le groupe pour se resserrer. Sur le terrain, il n'y aura que nous, et peut-être 5 ou 10 % du public qui nous encouragera. »

Les Bleues connaissent les Néo-Zélandaises et la magie qui les accompagnent. Sur la feuille de match, 17 des 23 joueuses ont déjà joué et battu les Black Ferns. Mais le chaudron que sera l'Eden Park samedi, avec peut-être le record d'affluence pour un match de rugby féminin, personne ne l'a jamais encore vécu.

« Même si les encouragements ne seront pas forcément pour nous, il faut que l'on se nourrisse de l'atmosphère, encourage Romane Ménager, de retour après sa commotion contre l'Angleterre (défaite 7-13, le 15 octobre). Ça peut nous galvaniser,nous aider à rentrer dans le match. Et peut-être que l'ambiance d'un public énorme comme ça,auquel on n'est pas habituées, peut aussi provoquer un surplus d'émotion chez les Néo-Zélandaises. »

Depuis le début de leur Coupe du monde, les Black Ferns ne semblent pas vraiment submergées par leurs sentiments. On aurait pu le croire après une entame ratée face à l'Australie lors de leur premier match (17-0 au bout de 30 minutes, 41-17 au coup de sifflet final). Mais elles ont ensuite tout ravagé sur leur passage pour arriver dans le dernier carré avec le jerrican plein de confiance.

« La Nouvelle-Zélande joue très à plat, notre objectif sera de les oppresser au plus vite pour qu'elles évitent d'envoyer les ballons sur les ailes »
Pauline Bourdon, demi de mêlée des Bleues

Hyper efficace dans l'axe, les joueuses de Wayne Smith profitent de leur travail de sape devant pour offrir de larges espaces à des trois-quarts sans merci. Portia Woodman, déjà 7 essais dans la compétition, et Ruby Tui ont eu bien trop de marge de manoeuvre pour visiter les en-but d'Auckland et de Whangarei. L'équipe de France en a conscience.

« On sait qu'il va falloir être très performantes devant, explique le sélectionneur Thomas Darracq. Les Néo-Zélandaises alternent très bien entre le jeu axial et les ouvertures vers l'extérieur. On veut s'opposer à cela, répondre défensivement, tout en n'oubliant pas d'amener également de la puissance pour que nous puissions nous aussi gagner la ligne d'avantage, mettre aussi notre jeu en place et gagner ces mètres indispensables. »

Comme lors des dernières semaines, il va falloir monter cette « french barricade », qui a largement fait ses preuves. En quatre matches, les Bleues n'ont encaissé que 21 points et deux essais. Lors des 216 dernières minutes, elles ont même gardé leur en-but parfaitement intact.

« On a une bonne défense depuis un petit moment, c'est vraiment la force de notre équipe, assure Pauline Bourdon. La Nouvelle-Zélande joue très à plat, notre objectif sera de les oppresser au plus vite pour qu'elles évitent d'envoyer les ballons sur les ailes. Ce sera sans doute la clé du match. »

Dans les rues d'Auckland, on n'imagine pas forcément les Françaises résister à la marée noire. Le New Zealand Herald s'intéressait même hier à ce que ressentaient les Anglaises - opposées aux Canadiennes dans l'autre demie (samedi à 4 h 30) - à l'idée d'affronter les Black Ferns en finale. Ce statut d'outsider sied finalement bien aux Bleues, qui ont déjà assez de pression comme ça pour s'ajouter la pancarte de favorites autour du cou.

Mais il ne faudrait tout de même pas oublier que cette équipe de France, après avoir tant galéré à dompter la furia black, reste sur quatre victoires d'affilée face à la Nouvelle-Zélande, de l'inaugural triomphe de Grenoble en 2018 (30-27) à la double déculottée infligée (38-13, 29-7) à une sélection à cours de forme et minée par les tensions internes l'automne dernier. Une preuve de plus que ces Bleues du bout du monde ont les moyens de leur ambition : défricher le terrain jusque-là encore inexploré d'une finale planétaire.

**Scalp** Ven 4 Nov 2022 - 10:13

Comment les Bleues veulent contrer l'attaque des Black Ferns en demi-finales du Mondia

https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Comment-les-bleues-veulent-contrer-l-attaque-des-black-ferns-en-demi-finales-du-mondial/1362921

**Scalp** Ven 4 Nov 2022 - 14:07

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Pourquoi-la-nouvelle-zelande-craint-la-france-avant-la-demi-finale-du-mondial/1362871

Pourquoi la Nouvelle-Zélande craint la France avant la demi-finale du Mondial

Battues lors de leurs quatre dernières oppositions contre la France, les Néo-Zélandaises s'attendent à une rude bataille face à la défense et l'occupation adverses.

Adrien Corée

Si elles en partagent deux initiales sur trois, les Black Ferns n'ont pas vraiment des allures de BFF (Best friend forever (meilleure amie pour la vie)) pour l'équipe de France. Pourtant, les Néo-Zélandaises ont répété ces derniers jours leur admiration pour leurs futures adversaires. « La France est une grande équipe, a soufflé l'ailière Portia Woodman. Vous regardez leur défense, c'est un mur bleu d'un bout à l'autre du terrain, peu de choses passent. La bataille va être très dure. »

Le « blue wall » est au coeur du discours des Black Ferns depuis une semaine. Celles qui ont la deuxième meilleure attaque de la compétition (209 points, 35 essais en quatre matches) se préparent avec prudence à cette nette opposition de style. « Nous savons que la France est une équipe très clinique, note la centre Theresa Fitzpatrick, désignée joueuse du quart de finale largement remporté face aux Galloises (55-3). Nous savons qu'elles vont jouer avec passion et courir à fond, mais nous allons contrôler ce que nous pouvons et tâcher de produire du jeu. »

La qualité du jeu au pied des Bleues a aussi été soulignée, notamment par le sélectionneur Wayne Smith : « Leur numéro 10 (Caroline Drouin) est probablement la botteuse la plus offensive du monde avec une large palette. Et leur arrière (Émilie Boulard) a un bon pied gauche. Grâce à cela, les Françaises ont dominé le jeu par l'occupation du terrain. Ce n'est pas facile de les contrer. » Pour essayer, le staff kiwi a choisi de titulariser Renee Holmes et son gros coup de pied en numéro 15. « Jouer contre une équipe qui aime botter est un bonheur pour une arrière, sourit cette dernière. J'ai hâte de relever ce défi. Et quand vous avez Portia Woodman et Ruby Tui comme ailières, qu'est-ce qui peut mal se passer ? »

C'est une question à laquelle les Bleues tâcheront de répondre. L'an dernier, elles avaient réussi à résoudre la difficile équation posée par les attaquantes néo-zélandaises. Mais s'il reste une poignée de Black Ferns des déculottées de Pau (38-13, le 13 novembre 2021) et Castres (29-7, le 20 novembre 2021), l'équipe et le staff ont pas mal changé depuis.

« C'est toujours excitant de jouer contre les Françaises
Sarah Hirini, troisième-ligne des Black Ferns

Les quintuples championnes du monde (1998, 2002, 2006, 2010, 2017) n'ont d'ailleurs pas voulu remettre les derniers résultats face à la France sur le tapis. « Nous n'allons pas parler de revanche, nous n'allons pas nous mettre de pression avec ça, soutient Sarah Hirini, qui n'était pas de la tournée européenne l'an dernier. Nous n'en avons pas besoin. C'est toujours excitant de jouer contre les Françaises (sourire). »

« La dernière fois que nous avons rencontré la France, ce n'était pas très joli, reconnaît la deuxième-ligne Kennedy Simon. Ce sera à nouveau un match agressif. Nous avons fait d'énormes progrès depuis un an, nous avons tiré de grands enseignements des matches durant ce Mondial. Nous sommes prêtes, nous allons le faire. » Reste à savoir laquelle de l'autopersuasion noire ou bleue se révélera la plus efficace.

**Scalp** Sam 5 Nov 2022 - 9:57

La France échoue d'un point face à la Nouvelle-Zélande en demi-finale de la Coupe du monde

https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/La-france-echoue-d-un-point-face-a-la-nouvelle-zelande-en-demi-finale-de-la-coupe-du-monde/1363099

Charles_ubb Sam 5 Nov 2022 - 9:59

Belle saucisse du 10 sur la pénalité de la gagne :chambreur:

J’ai trouvé notre 9 hyper disponible et faisant beaucoup de bonnes chances mais je pense qu’elle a fait autant de fautes (pénalité et en avant) que tout le reste de l’équipe réunie à vouloir se prendre pour Dupont (ou sa femme qui est dans ce style apparement…)

Yatangaki Sam 5 Nov 2022 - 10:01

Scalp a écrit:La France échoue d'un point face à la Nouvelle-Zélande en demi-finale de la Coupe du monde

https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/La-france-echoue-d-un-point-face-a-la-nouvelle-zelande-en-demi-finale-de-la-coupe-du-monde/1363099

C'est cuel, à une pénalité d'une finale pale

**Scalp** Sam 5 Nov 2022 - 10:14

Yatangaki a écrit:
Scalp a écrit:La France échoue d'un point face à la Nouvelle-Zélande en demi-finale de la Coupe du monde

https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/La-france-echoue-d-un-point-face-a-la-nouvelle-zelande-en-demi-finale-de-la-coupe-du-monde/1363099

C'est cuel, à une pénalité d'une finale

Ouep, triste pour les filles...

**Scalp** Sam 5 Nov 2022 - 10:15

VIDEO. Tous les essais de la demi-finale de Coupe du monde entre la France et la Nouvelle-Zélande

https://www.lerugbynistere.fr/videos/video-tous-les-essais-de-la-demi-finale-de-coupe-du-monde-entre-la-france-et-la-nouvelle-zelande-051122924.php

**Scalp** Sam 5 Nov 2022 - 10:41

Mondial féminin de rugby : pour Romane Ménager, «ce n'est pas des matchs qu'on a envie de perdre mais on apprend»

https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/coupe-du-monde/mondial-feminin-de-rugby-pour-romane-menager-ce-n-est-pas-des-matchs-qu-on-a-envie-de-perdre-mais-on-apprend-20221105

Roberto Miopalmo Sam 5 Nov 2022 - 12:36

Le jeu au pied est une des grandes faiblesses du rugby féminin. En 10 ans ça a vraiment bien évolué, progressé. Pour moi, c’était à cette époque pas regardable!
Maintenant c’est très agréable comme spectateur et cela notamment grâce à une certaine lacune des joueuses: ça conteste très peu au sol. Par conséquent, le jeu est assez fluide et les possessions peuvent être longues (si les attaquantes font pas de fautes).
Pour en revenir au jeu au pied, c’est une faiblesse commune à l appli part des équipes. Et l’Angleterre, outre ses autres qualités, est aussi la meilleure car elle a le jeu au pied le plus efficace ( renvois, longueur, précision et tirs au but).

**Scalp** Dim 6 Nov 2022 - 11:41

**Scalp** Ven 11 Nov 2022 - 8:27

Malgré l'amertume, la France veut se parer de bronze face au Canada

https://www.ledauphine.com/sport/2022/11/10/la-france-veut-se-parer-de-bronze-et-effacer-la-deception

**Scalp** Ven 11 Nov 2022 - 12:20

https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Le-canada-un-match-a-double-enjeu-pour-les-bleues/1364195

Le Canada, un match à double enjeu pour les Bleues

Toujours marquées par leur défaite en demi-finales, les Bleues tenteront de finir sur une bonne note leur Mondial face au Canada. Avec déjà l'idée de bâtir des fondations solides pour l'avenir.

Adrien Corée, à Auckland (NZL)

Les derniers jours n'ont pas été les plus ensoleillés à l'autre bout du monde, bien que la météo n'ait pas fait mentir les promesses de carte postale. Non, si le ciel néo-zélandais semblait si bas cette semaine, c'est parce que le souvenir de la demi-finale perdue par les Bleues contre les Black Ferns (25-24) tiraillait toujours autant les tripes que quelques minutes après la pénalité manquée par Caroline Drouin, sur le gong, à l'Eden Park samedi. La mission des Françaises a été d'oublier. Oublier cette terrible défaite, plus difficile à digérer que n'importe quel plat de lasagnes à 10 dollars avalé sur Queen Street.

Plus facile à dire qu'à faire. Heureusement, pour parvenir à évacuer leur déception, les Tricolores ont pu compter sur le renfort des membres de leur famille, venus en nombre à Auckland pour suivre la fin de leur parcours tout en pansant les plaies à vif. Depuis cette demie de malheur, les joueuses ont disposé de deux jours off, étalés dans la semaine, pour réoxygéner le cerveau et chasser les idées noires.

Des habituées du bronze

Entre session d'entraînement à Orakei, sur le terrain du Grammar TEC, et après-midi tranquille sur l'île paradisiaque de Waiheke, les Bleues se sont mis dans les meilleures dispositions possibles pour tourner la page, cette maxime insupportable qu'ont déjà entendue tous les naufragés de l'amour, sachant au fond d'eux l'impossibilité de la tâche.

« On ne se lève pas un matin en ayant oublié la défaite en demies, reconnaît l'ailière Marine Ménager. On se demande simplement ce qu'on peut tirer de ce match contre les Black Ferns. Notre objectif, c'est de revenir en France avec la médaille, même si ce n'est pas la plus belle. » Voilà une belle diversion au chagrin. Ce match pour la troisième place face au Canada, joué en lever de rideau de la finale entre l'Angleterre et la Nouvelle-Zélande, pourrait refermer un temps la cicatrice.

Encore faut-il trouver la foi et l'énergie pour relever le défi, le dernier de cette aventure. « Basculer, c'est le plus dur. Mais on n'a pas le droit de rester sur nos émotions, tranche la capitaine Gaëlle Hermet. Même si toute cette déception reste au fond de nous, c'est important de switcher parce qu'on a l'opportunité de finir sur le podium et ce n'est pas rien. »

Habituée à la médaille de bronze, qu'elle a déjà obtenue six fois en huit éditions, l'équipe de France doit aussi construire son avenir. Et il serait judicieux de démarrer les travaux dès samedi. « Notre groupe est très jeune et on sait qu'une grande équipe se forme sur des grands matches, des défaites, mais aussi de belles victoires. Ce serait important pour ce groupe de se forger sur une troisième place, sur une grosse performance contre les Canadiennes, un match référence où on finit sur une belle note pour pouvoir se projeter », assure Ménager.

« On ressort de là comme si on avait passé quatre ans ensemble et pris dix ans d'expérience »
Joanna Grisez

« C'est hyper important pour la suite, poursuit sa coéquipière de l'autre aile, Joanna Grisez. Avec des matches comme ça, tu emmagasines de l'expérience. Une troisième place nous permettrait d'avoir des bases plus solides pour pouvoir construire dessus après. » Il n'est jamais évident de penser à la suite des opérations quand on a encore le nez dans le guidon d'une Coupe du monde. Mais quitte à donner du sens à ce dernier col, moins imposant que celui espéré, autant que ce soit celui de l'héritage.

Le match du Canada prendra alors des allures de passage de témoin entre les grandes dames du rugby français qui vont arrêter leur carrière internationale (Ferer, N'Diaye, Mayans) et les nouveaux visages qui ont tâté le très haut niveau à 20 000 kilomètres de chez elles cet automne (Khalfaoui, Domain, Lindelauf, Feleu, Escudero, Chambon, Queyroi, Jacquet, Dupouy).

« Il n'y a pas meilleure expérience pour apprendre et pour grandir aussi vite qu'une Coupe du monde, estime Grisez, après sa première compétition internationale à quinze. On ressort de là comme si on avait passé quatre ans ensemble et pris dix ans d'expérience. »« Dans une Coupe du monde, tu grandis sur tous les points, humainement, rugbystiquement, abonde la pilier Assia Khalfaoui. Ça a fait mûrir beaucoup de filles dans le groupe. » La plupart des joueuses de cette équipe n'ont pas encore atteint l'âge de raison, mais elles peuvent trouver en Auckland le point de départ de leur chemin de sagesse.

Cette ville qui s'étend, tel un fakir, sur le flanc des nombreux volcans qui perturbe son sommeil. L'histoire des Bleues suit un parcours semblable, dodelinant entre montées et descentes. Samedi, le tout sera de terminer sur un sommet. Peu importe qu'il s'élève moins haut que le mont Eden.

**Scalp** Sam 12 Nov 2022 - 7:25

Coupe du monde féminine: les Bleues décrochent le bronze en donnant une leçon au Canada

https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/coupe-du-monde-feminine-les-bleues-decrochent-le-bronze-en-donnant-une-lecon-au-canada_AV-202211120053.html

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